Une icône et pas des moindres s’en est allée. Jérôme Carlos s’est retiré et des caméras et des micros après une vie professionnelle très riche. L’immensité de l’homme est même reconnue au-delà des frontières béninoises.
Jérôme Carlos n’est plus. La presse béninoise perd ainsi un ‘’mohican’’ qui par ses blagues et son rire spécifique est toujours prêt à vous transmettre le savoir. Jérôme Carlos, en lui-même, est une école. Une école d’humilité, un océan de pensées positives et surtout une connaissance communicative et toujours toute ouïe. Il sait apprendre des autres comme il sait en distiller.
Jérôme Carlos, c’est d’abord Porto-Novo où il a vu le jour, Cotonou, pour ses premiers pas dans le monde professionnel, Abidjan, sa première terre d’asile où il s’est illustré dans le monde littéraire et culturel, Dakar, son cœur d’amour pour Yoff puis enfin Porto-Novo où il s’est retranché depuis son retour au bercail, pour y répondre à l’appel de son créateur.
Depuis le décès de son ami et co-fondateur de Capp FM, Thomas Boya, les apparitions de Jérôme Carlos devenaient rares. Il s’est retranché dans sa ville.
A 79 ans, il s’est éteint pour certainement renaître ailleurs.
G-E. NANGA
